Foire Aux Questions : Programme ICOPE

 

  • Qu’est-ce que le programme ICOPE ?

 Il s’agit d’une méthode de repérage de la fragilité, développée par l’OMS et à destination de la population à partir de 60 ans. Ce programme comprend plusieurs étapes :

  • Le repérage d’un signe évocateur de fragilité (STEP 1)
  • L’évaluation des capacités, du soutien social et environnemental (STEP 2)
  • La proposition d’un plan de prévention personnalisé si besoin (STEP 3)
  • L’organisation du parcours et du suivi du plan de prévention (STEP 4)
  • L’implication des collectivités et le soutien aux aidants. (STEP 5)

C'est pourquoi le Dispositif d’Appui à la Coordination (DAC) a été missionné afin de coordonner les professionnels sur le territoire Landais et ainsi permettre un repérage de la fragilité sur le département. L’enjeu est de travailler la prévention auprès de la population. Ainsi le leitmotiv est : “Je vais bien, je me teste”. L’objectif est de permettre aux plus de 60 ans de se maintenir en santé et de retarder la perte d’autonomie. Le DAC s’est donc conventionné avec le gérontopôle de Toulouse (initiateur du programme avec l’OMS) afin que les données du territoire intègrent la base de données ICOPE.

Tous les professionnels de santé de terrain sont donc invités à y participer. La première étape du programme est la réalisation d’un test via le smartphone/ordinateur/tablette pour l’ensemble de la population à partir de 60 ans.

 

  • La version numérique est la seule manière de proposer le test ?

Non, on peut le proposer en version papier mais cela nécessite un traitement du questionnaire. La personne ayant réceptionné le questionnaire doit ainsi le traiter dans la base de données. Pour connaître la marche à suivre, la personne peut contacter le DAC 40.

 

  • Sur quel territoire est-ce mis en place ?

C’est un programme qui est reproductible, et c’est une volonté de la délégation territoriale de l’ARS Nouvelle Aquitaine et du Conseil Départemental des Landes de pouvoir déployer cette démarche pour tous les Landais de plus de 60 ans.

 

  • Financement des professionnels libéraux.

Le modèle est à définir individuellement au sein des territoires et des CPTS et sera fonction des co financements que l’on pourra obtenir.

 

  • Nous avons déjà mis en place un dépistage subventionné par l’ARS (sur l’EHPAD) et coordonné avec le CIAS, à quel niveau s'inscrire dans le dispositif ICOPE ?

L'intérêt est de travailler ensemble sur le territoire, avec les acteurs ayant initié ce dépistage de la fragilité. L’objectif est de recueillir les données du territoire landais afin de les recenser sur une plateforme commune (base de données de fragilité ICOPE) et d’harmoniser nos outils et pratiques. Les statistiques pourront ainsi être plus représentatives du territoire landais. Le DAC s’inscrit dans une démarche “du cas par cas” avec les acteurs locaux pour les accompagner et/ou les inclure dans ce programme.

 

  • Quels soutiens financiers les professionnels peuvent solliciter auprès du Conseil Départemental pour favoriser le repérage de la fragilité au domicile ?

    La conférence des financeurs peut participer sur des projets collectifs. Exemples : les ateliers prévention des chutes, les ateliers cuisine, …

    La dotation complémentaire : peut être sollicité pour des actions individuelles : Ex :

  • Les actions à domicile sur la lutte contre l’isolement et l’aide aux aidants sous l’axe repérage de l’aide aux aidants.

  • Sur les tablettes XL autonomie : l’application ICOPE y est installée.

  • La dotation peut également financer, en amont, sur l'auto dépistage individuel (via les SAD). Pour cela : la dotation complémentaire intervient en plus du plan d’aide >>> l’objectif n’est pas de diminuer l’action auprès des aidants.

  • La dotation complémentaire peut intervenir sur des frais de formation pour les professionnels des CCAS/ CIAS.

 

  • Pourquoi le médecin traitant doit être consulté entre l’étape 1 et 2 ? Alors qu’il existe un manque de médecin traitant pourquoi le solliciter entre l’étape 1 et 2 qui peut être fait par un autre professionnel ?

Toute étape approfondie doit être validée par le médecin traitant, par contre il n’y a pas de notion d’urgence et l’usager n’est pas obligé de faire une consultation spécifique.

 

  • Les médecins traitants ont-ils été informés du programme ICOPE sur le territoire des Landes ?

Oui, via les CPTS

 

  •  Que fait le SAD et l’aide à domicile quand l’évaluation réalisée met en évidence une alerte nécessitant une évaluation approfondie ?

Le DAC reçoit toutes les évaluations de STEP 1 réalisées par la personne elle-même et les services d’aides à domicile, les EHPAD. Le DAC analyse ainsi les alertes identifiées et si l’alerte est confirmée, il proposera après validation par le médecin traitant une évaluation plus approfondie.

 

  • Les aides à domicile n’ont pas d’autres actions à mener sur le CIAS ou le SIAD suite à l’évaluation ?

>>> Process à définir au cas par cas avec les structures : la responsable de secteur peut tenir au courant le DAC concernant les évaluations faites. Un coordinateur identifié de la structure peut aussi faire le lien. Tous les STEP 2 entraîneront la création d’un dossier PAACO, avec l’accord de la personne, afin de pouvoir effectuer le suivi (STEP 3 et 4) par les professionnels impliqués.

 

  • Quels outils pour renseigner l’évaluation au domicile ?
    • La personne elle-même avec son téléphone ou sa tablette, +/- accompagné par l’aide à domicile
    • L’aide à domicile renseigne le questionnaire avec le téléphone de la personne
    • L’aide à domicile renseigne le questionnaire avec son téléphone
    • L’aide à domicile ou l’usager renseigne le questionnaire en version papier. Définir au préalable qui va renseigner les données sur l’outil numérique (IDEC, responsable du site,)

 

  • Est-ce que le porteur du projet sur le DAC va se déplacer sur le territoire, car il y a des spécificités et des organisations déjà propres, déjà structurées, plus ou moins avancées sur le territoire ?

Oui, sur demande. Le dac intervient en subsidiarité et si une organisation est déjà en place et fonctionnelle, il n’y a pas nécessité d’intervenir. L’objectif du DAC dans ce projet et de coordonner les actions sur le territoire en fonction des besoins de chaque secteur afin de recueillir un maximum de données concernant le repérage de la fragilité de la population Landaise

 

  • C’est expérimental vous l’avez dit, il faut faire attention et peut être attendre un peu pour que les choses soient bien définies ?

C’est une démarche innovante que nous initions sur le territoire mais qui est déjà développée sur d’autres régions. Nous allons répondre aux besoins des secteurs au cas par cas. L'idée est d’identifier les organisations et d’intervenir en support. C’est pourquoi il est primordial de bien communiquer entre nous. Il n’est pas nécessaire d’attendre puisque le projet est à développer et à définir ensemble. Au contraire, nous sommes prêts à coconstruire des process sur les différents secteurs du territoire.

 

  • Est-il possible d’avoir les supports de communication ?

Oui, les supports sont en cours de validation, n’hésitez pas à nous faire une demande.

 

  • Concernant les aidants vous n'avez pas évoqué les EHPAD ? Les aidants aussi gravitent sur les EHPADs ?

Bien sûr que les aidants des EHPADs font partie de la population cible ( à partir de 60 ans et sans perte d’autonomie : GIR 5 et 6). D’autres angles d’attaques vont aussi être développés car le programme va au-delà des aidants.

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